Jean MERLAUT, un homme humble

Cette rencontre a duré le temps d’un déjeuner d’été sur une terrasse accompagné d’un Gruaud Larose 90.


La vie de Jean Merlaut a fait sans doute ce qu’il est aujourd’hui, un homme qui inspire le respect et qui respecte le vin pour ce qu’il doit être.

Son négoce éponyme jean-merlaut.com lui permet d’être en contact avec les consommateurs, le Château  Dudon (1ères Côtes de Bordeaux, Baurech) fait qu’il comprend les exigences d’une exploitation viticole du « bordelais » et Gruaud Larose (2ième GCC, St-Julien) souscrit à son approche d’excellence. Il est donc bien placé pour entendre le vin et son environnement.Il n’est pas question ici de faire la bibliographie immensément riche de cet homme, ni de faire l’étalage de ses activités toutes aussi nombreuses. Ce post est un éclairage sur les valeurs inspirées par cet homme.

Voici les qualificatifs pour essayer de résumer qui se cache derrière Jean Merlaut : Humilité, distingué, savoir multiple, travailleur, passionné, bien veillant, perfectionniste, … ne manquant pas d’humour (cf. ce petit film). Ces mots sont réducteurs du personnage, mais la philosophie du bon homme transpire sur ses équipes ainsi que sur les vins produits et les vins commercialisés.

Et le vin dans tout ça ?

Pour ceux qui se demandent comment était la bouteille, je vous réponds secondaire. En tous les cas, Jean a remis Gruaud dans le chemin des efforts qualitatifs (racheté en 1997) et à développer la branche œno-touristique ; même si ce 90 ne manquait pas d’intérêt (pour répondre à la question).

Le vin présentait des signes de fin de maturité :

Robe rubis ambrée ; nez de sous bois discrètement truffé, fruits rouges compotées ; bouche veloutée à la finale portée par des tanins doux ; retro-olfaction complexifiant le nez avec des notes de tabac, cuir, racine de réglisse.

Comme dit le Vinitop : À boire !